Argentine

Map_Argentina Nous avons atteint la dernière étape de notre voyage…l’Argentine. Drôle de sentiment car après, c’est le grand retour en Suisse! De l’Argentine, nous ne visitons que Buenos Aires, la capitale. C’est une ville où il fait bon vivre et où il nous semble que le caractère argentin est aussi doux et amical que celui du peuple birman. Buenos Aires nous embarque pour 6 jours de déambulation et de gastronomie. Nos journées sont ainsi faites, nous nous promenons au hasard des différents quartiers de Palermo Soho, Palermo Hollywood, San Telmo et Puerto Madero et dégustons des mets aux saveurs raffinées et la viande la plus succulente que nous n’ayons jamais goûtée. Nous avons écouté le son du tango argentin langoureux qui s’est beaucoup modernisé depuis Gotan Project qui apporte un son neuf à cette musique que l’on entend un peu partout. Les argentins sont à la page! Ils aiment les bistros alternatifs, la mode, l’art et la culture, la musique et la danse, et leur accent doux et chantant fait tout simplement fondre Cécile. Don’t cry for me Argentina…

Dîner en famille

BernardLe passage à Santiago de Chili a été pour nous l’occasion d’aller voir Bernard Gross (cousin de Nicolas), sa femme Reyes et leurs trois enfants. Merci Bernard et Reyes de nous avoir si gentiment et si chaleureusement accueillis dans votre chez vous! Les enfants ont eu beaucoup de joie à connaître leurs cousins, et nous avons passé un très agréable moment en votre compagnie. Rendez-vous en Suisse ou ailleurs…

Kidzania

Il existe à Santiago du Chili un lieu extraordinaire… Kidzania! Quel intelligent concept! Les enfants pénètrent dans un univers d’adulte conçu spécialement pour eux. Le principe est de permettre aux jeunes enfants de s’essayer à la vie active des adultes durant toute une journée, expérimentant différents métiers sous la bienveillante direction de professionnels qui leur expliquent les bases des différentes professions. Un grand nombre d’industries sont représentées, et les enfants peuvent travailler pour tel ou tel employeur et gagner un salaire qu’ils peuvent ensuite choisir de dépenser comme ils l’entendent. Plus ils travaillent, plus ils amassent d’argent et donc, plus ils peuvent s’offrir des choses. Lily, a bien vite compris ce principe, et voyant qu’il manquait des sous à Joana pour s’offrir un tatouage décalcomanie, Maya et elle ont effectué un travail supplémentaire pour gagner suffisamment et pouvoir offrir à leur petite soeur l’objet de ses rêves. Elles ont même profité de cette journée pour passer leur permis de conduire. Bravo les filles! Tout compris!

San Pedro de Atacama

Après 3 heures de 4X4 dans les montagnes volcaniques des hauteurs boliviennes, 3 heures d’attente à la frontière chilienne et quelques 6 heures de bus sur les routes chiliennes, nous arrivons enfin à San Pedro de Atacama, un charmant petit village de briques ocres aux ruelles bordées de petites boutiques artisanales et autres cafés-restaurants à l’ambiance très conviviale. Nous y passerons deux nuits avant de repartir pour Santiago.

Chili

Chile Le Chili, interminable pays surplombé par la majestueuse et omniprésente cordillère des Andes aux sommets enneigés. Où que l’on regarde, on l’aperçoit au loin, comme veillant sur le pays.

Nous constatons très rapidement l’attraction que nos enfants représentent pour les locaux qui s’arrêtent dans la rue pour leur faire un compliment ou tout simplement pour leur sourire. Le peuple chilien aime la famille, et les enfants sont ici très appréciés. Nous ne resterons pas longtemps au Chili. Juste quelques jours, le temps de se reposer voir un peu la famille, de se balader un peu et de rejoindre Buenos Aires dans une semaine. C’est toujours l’hiver, mais plus les températures sont plus clémentes qu’en Bolivie! Ouf! On se réchauffe un peu!

Nuit glaciale

IMG_3208IMG_3216Arrivés au lieu où nous passons notre troisième nuit, encore plus frigorifiante que la précédente, Lily se fait un copain dans la montagne, un petit garçon de 5 ans qui vit dans la cabane.

Soirée sympathique autour du poêle dans ce refuge où nous avons emmitouflé notre Maya, avant sa congélation, dans une grosse couverture.

Le lendemain nous rejoindrons la frontière chilienne de Ollague. Gros détour pour les Gross, puisque la neige tombée recouvre la frontière la plus proche dont les autorités ont décidé de fermer l’accès. Dernière occasion pour Lily d’apercevoir au loin l’un des volcans actifs du panorama bolivien.

Adios Bolivia, Hola Chile!

Salar de Uyuni

Extraordinaire Salar d’Uyuni. Le plus vaste désert de sel au monde qui s’étend sur plus de 10’000 km2. Nous nous arrêtons pour déjeuner dans un véritable hôtel de sel où tout est construit à partir de…sel! Murs, tables, chaises…tout! Les enfants n’en croient pas leurs yeux. Après une séance de photos au cours de laquelle Lily plonge sa chaussure dans l’eau salée, nous repartons en direction de l’île d’Incahuasi, une île couverte de cactus millénaires géants, avant de rejoindre la cabane de pierre où nous passons notre deuxième nuit gla…gla…ciale!

Potosi

IMG_2670Après quatre jours de douceur, nous repartons pour Potosi, ancienne ville minière qui, nous a-t-on dit, fut au 16ème siècle la ville la plus peuplée du monde occidental.

Nous n’y ferons qu’une courte escale pour déjeuner avant de continuer notre voyage vers Uyuni.

Sucre

Ancienne capitale de la Bolivie, cette ville nous enchante avec ses jolies maisons à 2-3 étages aux façades blanches, ses petites ruelles, ses élégantes haciendas aux façades ornées de grandes portes et de balcons en bois d’époque et aux patios intérieurs décorés avec beaucoup de goût et entourés de galeries qui desservent les différentes pièces de la maison, ses petites places, ses palmiers et son architecture coloniale qui nous rappelle le sud de l’Espagne. Un bonheur pour ceux qui aiment se laisser guider aux hasard des rues.

Nous saluons nos amis belges Charlotte et Michael que nous avons eu un immense plaisir de rencontrer à Sucre. Encore tous nos voeux de bonheur, et rendez-vous à Genève ou à Bruxelles!

De Puno à La Paz

La douane bolivienne prend des allures de marché hebdomadaire. Nous la
traversons à pied en slalomant entre les marchands en tous genres et les
innombrables charrues chargées de marchandises que poussent courageusement les
porteurs.

Une fois remplies les formalités douanières, nous prenons un minibus en
direction de La Paz. Le trajet nous offre de beaux paysages. On aperçoit
déjà au loin les hautes montagnes de la Cordillère des Andes couvertes de
neiges éternelles. Sur le bord de la route, on retrouve les même jolies
petites dames aux allures de santons de Provence avec leur morphologie toute en
rondeur, leurs tenues traditionnelles, leurs chapeaux haut de forme et leur
très longs cheveux tressés qui sont reliés par un ruban derrière leur dos.
Ici on les voit conduire des troupeaux.

La Paz ressemble à une vallée qui s’étend à perte de vue et qui est envahie
de bâtiments et de plus de 2 millions d’habitants tous agglutinés dans une
cuvette! C’est la première fois que nous expérimentons un tel trafic! Des
heures et des heures pour faire quelques mètres! Impressionnant!

Pan…tastico!

A notre arrivée à Cusco, nous sommes accueillis par Bertrand Gross, le cousin de Nicolas, qui s’est établi ici il y a quelques années et qui tient notamment le Bed and Bakery Pantastico. C’est là que nous dormirons pendant notre séjour à Cusco. Merci Bertrand pour ton accueil si chaleureux et pour toute l’aide que tu nous as donnée pour organiser notre voyage au Pérou et en Bolivie!

Pérou

Peru mapNous voici arrivés quasiment au terme de notre voyage autour du monde avec notre dernière étape, l’Amérique du Sud. Nous avons fait nos au revoir à la Cité des Anges et passons à présent de l’anglais à l’espagnol… ou plutôt au Quechua.

L’émerveillement commence déjà en plein vol lorsque nous apercevons la majestueuse cordillère des Andes, la plus longue chaîne de montagne au monde. Après une nuit à Lima, nous reprenons les airs en direction de Cusco, ancienne capitale de l’empire Inca et point de départ pour la vallée sacrée. Perchée à 3400 mètres d’altitude dans la région sud-est du Pérou, Cusco est une ville charmante aux petites ruelles antiques aux travers desquelles nous nous laissons nous perdre avec délice.

Ici commence pour nous un extraordinaire voyage dans le temps avec la découverte des surprenants sites archéologiques dominant Cusco, un treck inoubliable sur les traces des Incas au Machu Picchu, et un voyage à bord d’un train d’antan qui nous mènera vers le très fameux et splendide lac Titicaca. Séquence émotion… comme dirait notre cher Nicolas Hulot!

Ecole Claire Fontaine

A la Claire Fontaine m’en allant…à l’école… C’est grâce à Patrice et à son intuition, que nous avons poussé la porte de cette école enfantine sans penser que nous y trouverions un lieu de rêve dédié à l’éveil de la petite enfance. Nos filles ont eu immédiatement envie de faire partie de cet établissement francophone qui offre tout un éventail d’activités et de cours qui abordent tout en douceur, bonne humeur et au travers d’une équipe d’éducatrices et d’enseignantes dévouées et super motivées, les différents aspect de la nature, du bon fonctionnement avec les autres, de l’entre-aide, de l’importance de la contemplation, de la créativité, de la participation de chacun. Une école comme on rêverait d’en avoir chez nous.

Nous remercions du fond du coeur Joëlle, la directrice de cette école, sans qui nos filles n’auraient jamais pu faire partie de cette aventure. Merci aussi à toutes les personnes, éducatrices, maîtresses, sans oublier la merveilleuse cuisinière ainsi que toutes les aides et assistantes de cet établissement, de donner autant de vous-même et de véhiculer autant d’énergie positive et créatrice dans le coeur dans nos enfants.

Bon vent à vous tous et peut-être à très bientôt!

Route 66

IMG_1264Deux jours après notre arrivée à Los Angeles, nous avons emprunté la légendaire Route 66 qui nous a conduits vers les territoires de Grand Canyon, Painted Desert, Petrified Forest, Monument Valley, Lake Powell, Bryce Canyon et Las Vegas.

Nous avons rarement vu quelque chose d’aussi beau que la nature des grands parcs nationaux américains. Ambiance amérindienne dans ces contrées désertiques où les indiens Navajo ont élu domicile et vivent toujours au rythme de leur coutumes ancestrales. Nous avons arpenté les bords du Grand Canyon, survolé les crevasses géantes de cette région colossale, visité le cratère le plus gigantesque de la planète, caressé du bout des doigts des arbres devenus pierre, dansé au milieu d’un désert de sable gris et rose et navigué entre les rochers lisses du lac Powell en direction du « Rainbow Bridge », le plus grand pont naturel du monde et lieu sacré des 4 tribus indiennes de l’état de l’Arizona. Ce voyage a aussi permis à Cécile et Maya de réaliser un de leurs rêves, chevaucher Monument Valley, cheveux au vent au son des chants apaches… Séquence émotion gravée à tout jamais dans nos mémoires!

Patrice et Minouche, nous n’oublierons jamais ce voyage initiatique au temps de Jeronimo que nous avons partagé avec vous et au cours duquel nos liens familiaux ce sont encore davantage resserrés. Nous vous aimons tous les deux très fort!

Etats-Unis

usa Welcome to the U.S, ou plutôt… welcome home Nicolas, Maya, Lily et Joana! Après plusieurs années d’absence du sol américain, nous voilà de retour à cinq cette fois. Nicolas et les filles dégainent leurs passeport U.S… Fastoche!!! Et nous voilà tous propulsés dans l’univers très relax et super exciting des grands espaces.

Sentiment de liberté intense dans ce pays où tout est possible. C’est ici que nous sommes venus rejoindre Patrice et Minouche, le frère et la belle-soeur de Cécile, qui nous feront découvrir les secrets cachés de L.A.

Los Angeles est GIGANTESQUE. Nous arpentons chaque quartier, Venice, Santa Monica, Hollywood, Downtown L.A., Brentwood, Beverly Hills, Colver City, et nous sommes tels des poissons dans l’eau. Tout est beau, le temps, les gens, la plage, les routes bordées de végétation, les petits commerces et les cafés à tendance arty.

Nous commençons notre séjour par un road trip qui nous conduit dans les parcs nationaux de l’Arizona et du Utah avant de nous installer un mois à Venice Beach, dans un townhouse que nous louons proche de la plage.

Merci du fond du coeur à Patrice et Minouche grâce à qui ce mois à Los Angeles restera un des voyages clé de notre tour du monde et avec qui nous partageons dorénavant le souvenir inoubliable de notre passage aux Etats-Unis.

Hong Kong

Hong KongHong Kong, c’est le New York asiatique! Ça bouge dans tous les sens, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit! Ville moderne aux grattes-ciels vertigineux, haut lieu du shopping et de la vie nocturne, Hong Kong fut pour nous une halte qui nous a rapprochés le plus près possible de la Chine et qui nous a permis de retrouver Joy (cousine de Cécile et marraine de Joana) le temps d’un après-midi.

Hong Kong, c’est à la fois les marchés traditionnels de Kowloon et les boutiques des grandes marques, la pharmacopée chinoise et les fast-foods internationaux, les jonques à deux voiles au pieds des grattes-ciels. C’est étonnant! Paradoxalement, c’est ici que nous avons découvert la meilleure crêperie bretonne du monde au pied de notre hôtel, et nous y avons pris au moins une repas chaque jour!

Merci Joy de t’être déplacée encore une fois jusqu’à nous et d’avoir, malgré ton départ le soir même pour la Suisse, fait l’effort de nous donner de ton temps! Après le Sri Lanka, Hong Kong, qui sait, peut-être nous retrouverons-nous à nouveau durant ce voyage?

Baie d’Halong

Située dans le golfe du Tonkin, dans la province de Quang Ninh, au nord-est du Viet Nam à 165 km de Hanoi, la baie d’Halong est l’une des sept merveilles du monde…

Nous embarquons pour une croisière à bord d’une jonque, bateau traditionel d’Asie qui comporte deux voiles et qui est entièrement conçu en bois. Nous avons la chance de compter parmi le petit nombre d’une douzaine de passagers qui séjourneront sur le navire (c’est un peu comme si nous étions seuls à bord) et avec qui nous naviguerons paisiblement au milieu de la baie pendant 3 jours, le temps pour nous tous de nous imprégner du panorama unique de cette région d’une beauté naturelle spectaculaire. Le navire se met en marche…S’élèvent alors devant nous plus de 1600 piliers calcaires sculptés par la nature et immergés dans la mer tels des icebergs de pierre! C’est un paysage marin unique et majestueux devant lequel nous ne pouvons que nous émerveiller.

Ce voyage « ulysséen » nous conduit tantôt au coeur de grottes grandioses, telle la grotte des Surprises (Hang Sung Sot) découverte par les Français (qui lui ont donné son nom tant la beauté de celle-ci les a stupéfaits), tantôt au creux de plus petites cavités nichées dans la roche que nous visitons en canoë.

Nous nous rendons également dans une ferme flottante d’huîtres perlières… Découverte et explications de la fabrication des perles de culture de la baie d’Halong. Un immense merci à Grand-Papa et à l’Abuelita qui nous ont permis de partager avec eux ce voyage inoubliable.

Sapa

SapaNos 4 jours dans la province de Sapa (nom issu de la déformation du nom français ‘sapin’ donné à cette région gorgée d’arbres du même nom) nous permettent d’approcher de nombreuses minorités ethniques (HMong, Dao en particulier) lors de nos promenades sur les routes de montagnes.

La première ballade nous rapproche de quelques femmes Dao, qui rejoignent leur village par la route. Ce sont des personnes chaleureuses, souriantes au caractère ouvert. Cécile sympathise avec May qui parle un anglais quasi parfait appris au contact des touristes. Ces femmes dont la vie et les conditions sont rudes ont un sourire et une gentillesse qui vont droit au coeur. Durant la deuxième ballade, nous croisons quantité de villages, de familles et d’enfants. Nous en profitons pour distribuer cahiers, crayons et autre matériel scolaire aux enfants que nous croisons le long du chemin. Cécile improvise un atelier dessin avec ceux qui, pris d’un élan de créativité, ont ouverts leur cahiers pour laisser leur imagination s’exprimer sur le papier. Instants de partage et de rires qui l’ont rapproché un peu de la jeune population des rizières. La pluie et la brume qui nous avait accompagnés durant quasiment tout notre séjour a fait place à une belle éclaircie qui nous a dévoilé tel un cadeau l’exceptionnelle vue des rizières en terraces dont nous rêvions tant.

Victoria Express

VictoriaBienvenu à bord du Victoria Express!

Nous passons la nuit dans le très romantique train couchettes « Victoria Express » qui relie Hanoi à Lao Cai. Nous sommes émerveillés par l’allure du train et par le revêtement en lambris des cabines ainsi que par chaque détail prévu pour que notre voyage en train de nuit soit une expérience inoubliable. Avant de pénétrer dans notre wagon, on nous distribue des petites serviettes humides parfumées à la citronelle, puis on nous guide jusqu’à notre cabine. Portes coulissantes en bois laqué, rideaux noués sur les côtés des larges fenêtres, lampes de chevet individuelles. Les couchettes du haut dévoilent, lorsqu’elles sont rabattues, une étoffe aux dessins géométriques rouges, blancs et noirs de style ethnique qui recouvrent toute la surface du lit. On a été jusqu’à prendre soin de prévoir pour chaque passager une aumonière en cotton imprimée et nouée par un lien en tissu contenant des petites bouteilles d’eau ainsi qu’une brosse à dent et de pâte dentifrice. C’est une fois de plus l’époque coloniale qui ressurgit et nous fait voyager dans le temps à bord de ce train magique. Un immense merci aux parents de Nicolas qui nous ont permi de vivre cette aventure grandiose et qui ont rempli d’étoiles les yeux de Maya, Lily et Joana.

Marionnettes sur l’eau

MarionnettesCe soir, nous ferons un bond dans le passé en allant assister à l’un des rares spectacles authentiquement vietnamiens, celui des marionnettes sur l’eau, datant de la période de la dynastie des Trân (1225-1400) et qui est spécifique au delta du fleuve Rouge. C’est un spectacle féerique qui se joue sur un plan d’eau et qui combine chants, musique et marionnettes fabriquées en bois peint de laque et décorées de feuilles d’or et d’argent. L’histoire relate souvent la vie quotidienne des paysans ou des faits historiques. Les chants qui accompagnent la musique parlent de travail dans les rizières, de légendes et d’amour.

Hanoi

HanoiC’est le printemps à Hanoi! Alors que la chaleur humide du Cambodge nous a habitués aux tenues légères, nous revêtons nos pulls et nos chaussettes pour ne pas prendre froid dans la capitale vietnamienne dont nous admirrons pendant 2 jours les monuments et autres vestiges du passé ainsi que la culture et l’art culinaire. Nous découvrons le temple de la Littérature, dit le Van Mieu, édifice dédié à Confussius où se crée en 1076 la toute première université du Vietnam, basée sur la doctrine philosophique et morale confucéenne, réservée à l’origine aux fils de nobles et aux mandarins. Après avoir franchi les multiples portes, cours et pavillons du temple, nos oreilles nous conduisent tout droit vers le bâtiment des cérémonies où se joue, un concert de musique traditionnelle… Le temps s’arrête au son de ces instruments à cordes et à percussion jusqu’alors inconnus! La musique vietnamienne est une ode à la douceur et ses mélodies paisibles nous plongent instantanément dans le calme. Un havre de paix pour nos esprits en constante ébullition durant ce voyage.

Halte obligatoire au musée d’Ethnographie, un incontournable! Il retrace, au travers d’objets, de maquettes merveilleusement réalisées, de photographies et de films, la vie quotidienne, les us et coutumes des différentes ethnies minoritaires du pays (soit 54 au total). Un bref aperçu de ce que nos yeux pourront admirer une fois dans les montagnes de Sapa.

Après le musée, fascinante démonstration des 3 différentes méthodes de laquage propres au Vietnam (nacre, coquille d’oeuf et peinture). Une tradition qui se transmet de génération en génération. Surprise à la sortie, les petites mains de Joana ont innocemment empreinté un mini papillon de nacre que notre petite baroudeuse voulait garder en souvenir de la laquerie de Hanoi.

Le lendemain fut une journée un peu spéciale. Cécile se fait voler sont iPhone à l’arrachée alors qu’elle prenait des photos au bord du lac Rouge. On passe alors toute la matinée et le début de l’après-midi à bloquer carte SIM, comptes emails et à changer tous nos codes d’accès! Mauvais point pour le blog qui a perdu son appareil photo! La deuxième partie de la journée nous réconcilie avec Hanoi dont nous parcourons les ruelles de la vieille ville. Charme et atmosphères insolites dans ses rues bordées de petits commerces en tous genres et qui portent encore les noms des différents objets commerciaux proposés dans les échoppes façon chinoise (rue du Riz, rue de la Soie, rue de l’Etoffe, rue du Papier ou rue du Bronze). Ici le passé et le présent se partagent la scène. D’un côté les marchands de rue aux chapeaux coniques transportant des paniers à chaque extrémités d’un long bout de bois et de l’autre les jeunes vietnamiens smartphones à l’oreille (dont peut-être celui de Cécile…), conduisant des scooters le visage protégé par un masque pour ne pas respirer trop de pollution.

Le contraste entre générations est palpable à chaque coin de rue. Si Hanoi garde ses coutumes ancestrales au travers des aînés qui sont ici très respectés et qui transmettent aux plus jeunes les valeurs qui leurs ont été inculquées, le bruit, le traffic, la pollution, l’avancée technologique, la société de consomation et le rythme soutenu du travail engendré par le tourisme en plein essor rappellent aux visiteurs que la ville est bel et bien entrée de plein pied dans le XXIème siècle.

Vietnam

map_vietnamLes Vietnamiens vous diront que leur pays ressemble à une tige de bambou utilisée pour le transport des marchandises à dos d’homme. A chaque extrémité, on a suspendu un énorme panier de riz: l’un est le delta du fleuve Rouge, l’autre celui du Mékong… Bordé au nord par la Chine, à l’ouest par le Laos et le Cambodge, ouvert à l’est sur le golfe du Tonkin et le Nam Hai (mer de Chine méridionale), le Vietnam couvre un peu plus de 330’000 km2, soit une superficie égale au trois cinquième de la France. La population vietnamienne compte 87 millions d’habitants.

Géographiquement, le Vietnam se divise en trois grandes régions. Le pouls du riche delta du fleuve Rouge (Tonkin), au nord, bat autour de Hanoi, la capitale du pays (près de 3 millions d’habitants). La région montagneuse du centre (Annam) est dominée par la ville portuaire de Dananget l’ancienne capitale impériale de Hué. Enfin, au Sud, s’épanche le généreux delta du Mékong (Cochinchine), avec Ho Chi Minh-Ville ex-Saigon (env. 7 millions d’habitants), la plus grande ville du pays. Les Viet (Kinh), qui vivent essentiellement dans les plaines et les agglomérations urbaines, forment la majorité de la population (86%). A leurs côtés, quelque 53 ethnies minoritaires se répartissent principalement dans les reliefs frontaliers. La montagne et les plateaux recouvrent les trois quarts du Vietnam. Les basses terres, occupant le reste, forment une mosaïque verdoyante de rizières et de champs entrecoupés d’innombrables fleuves et canaux. Le pays se prolonge en mer par des milliers d’îles.

Cambodge

cambodia_mapNous découvrons les routes de Phnom Penh envahies par les véhicules à deux roues!!! C’est la première fois que nous roulons au pas dans les embouteillages. Notre taxi tente de se frayer un chemin au milieu de la foule de motocycles qui gravitent autour du véhicule et qui l’empêchent d’avancer plus vite. Il fait une chaleur écrasante et humide, qui nous rappelle celle du Kenya.

La visite de Phnom Penh ne durera pas longtemps. Malaise et coup de chaleur pour Cécile au marché central nous ont reconduits très rapidement jusqu’à la piscine de l’hôtel où la température de l’eau avoisinait davantage celle d’un bain que celle d’une eau rafraîchissante. La chaleur bat ici tous les records. Demain départ pour une semaine à Kep, avant de retrouver Grand-Papa et Abuelita, les parents de Nicolas, avec qui nous partagerons la découverte des temples d’Angkor et du Vietnam.

Thailande

ThailandeAprès avoir passé trois semaines en Birmanie dans des lieux le plus souvent épargnés par les bouleversements de la civilisation occidentale, nous arrivons à Bangkok sans trop savoir à quoi nous attendre. Et là, nous découvrons avec plaisir et étonnement une ville moderne, propre, aérée, agréable à vivre et à regarder, où le commerce est roi et où l’on croise un nombre impressionnant d’occidentaux établis en Thailande ou dans les pays voisins.

Nous passerons deux semaines en Thaïlande avant de rejoindre le Cambodge. Deux semaines pendant lesquelles Cécile fera un saut de puce en Espagne pour assister au mariage de son frère tandis que Nicolas s’occupera seul des filles à Chiang Mai. Heureusement, Cécile a préparé la valise des filles et a tout fait pour que ces quelques jours sans elle se passent le mieux possible.

Yangoon ou le sourire retrouvé

La plupart des visiteurs font un passage éclair à Yangoon avant de se rendre à Bagan, Mandalay ou encore le lac Inle. Yangoon est une ville qui a su garder son charme d’ancienne colonie anglaise et le savoir-vivre de ses habitants tout en réussissant à développer depuis une quinzaine d’années un « modern feeling » avec l’ouverture de son économie au marché international.

Dès notre arrivée, nous sommes sous le charme de ce pays dont la qualité de l’accueil chaleureux et l’immense gentillesse de ses habitants nous impressionnent. La douceur de leur regard et la compassion qui s’en dégage donne une immense leçon à tout voyageur à qui le rythme de vie effréné et la course à l’argent et au pouvoir a fait oublier les valeurs fondamentales du rapport à l’autre.

Birmanie

Burma_mapL’organisation de notre voyage en Birmanie n’a pas été une partie de plaisir… Il a fallu d’abord trouver des dollars (eh oui, il paraît que tout se paie cash en dollars là-bas), ce qui n’est pas chose aisée au Sri Lanka où les banques sont toutes contentes de vous acheter vos billets verts mais vous sortent toutes sortes de raisons bidon pour ne pas vous en vendre. Ensuite, il a fallu trouver des chambres d’hôtels, et là ça a été un cauchemar. Pratiquement tous les hôtels affichent complet en cette période de l’année. Grâce aux efforts acharnés de Nico qui a passé des heuuuuuuures sur Internet, nous avons tout de même réussi à réserver quelques petites nuits d’hôtel par-ci par-là. Pour le reste, nous devrons suivre notre bonne étoile et trouver des logements sur place au fur et à mesure de notre voyage… En avant l’aventure!

On nous a dit que nos téléphones portables ne fonctionneraient pas en Birmanie et que la connexion Internet y serait probablement très mauvaise. Il est donc possible que nous ne puissions pas vous donner des nouvelles avant notre arrivée à Bangkok le 15 mars. Nous vous donnons donc rendez-vous à partir de cette date…

Pour l’heure, adieu l’ère de l’informatique et des cartes de crédit! Il est temps pour nous de découvrir un pays où le temps semble s’être arrêté quelques dizaines d’années en arrière…

Sigiriya

Nous ne pouvions pas visiter le Sri-Lanka sans grimper jusqu’au sommet du Rocher du Lion à Sigiriya. Il s’agit d’un rocher d’une hauteur d’environ 370 mètres au-dessus du sol et que l’on escalade en gravissant un nombre incalculable de marches escarpées. Personnes sujettes au vertige s’abstenir!

Félicitation à nos enfants et surtout à Joana qui est montée sans broncher et avec énergie du haut de ses 3 ans et demi jusqu’au sommet en un temps record!

Foundation of Goodness

IMG_5327Troisième expérience de bénévolat, cette fois-ci pour la Foundation of Goodness. Cette fondation se trouve à Seenigama, une des régions du sud Sri Lanka les plus touchées par le Tsunami en 2004. Ici, la vie a repris son cours mais les stigmates du Tsunami sont encore très présents et il reste encore beaucoup à reconstruire.

Après nous avoir installés dans la résidence qui accueille les bénévoles, Podi, le responsable des lieux, nous distribue nos tâches. Nicolas donnera un coup de main pour l’installation de la nouvelle salle d’informatique de la fondation, enseignera l’anglais à un groupe d’enfants de 9 à 12 ans et donnera un séminaire de leadership à une équipe de conseillers chargés de venir en aide aux populations touchées par le Tsunami. Cécile, elle, se chargera d’assister les maîtresses des petites classes de Pre-School. Elle jouera aussi avec les enfants le matin en dehors des heures de cours, et l’après-midi elle enseignera le graphisme de base à des jeunes âgés de 11-12 ans.

Sri Lanka

Sri LankaA la fois tamoul-hindouiste et cingalo-bouddhiste, ce pays abonde en paysages et en couleurs. Ici se succèdent champs de thé, jungle dense et luxuriante, plages de rêve, rizières d’un vert éclatant, cités anciennes, monuments grandioses, sans oublier le sourire des habitants qui donne à l’île son caractère chaleureux et accueillant.

Le Sri Lanka est une île aux mille visages qui révèle ses secrets en fonction de l’intérêt de chacun, du temps à disposition et de la façon dont on veut le vivre. Nous avons choisi de vivre le Sri Lanka sous l’angle de l’aventure! Après avoir lu guides, articles en tous genres et conseils d’internautes, nous avons opté pour la location d’un mini-van et l’obtention d’une carte routière de la région pour découvrir à notre rythme et de façon autonome ce pays surprenant!

Karnak

IMG_3797En face de Louxor, de son temple majesteux et de son allée de Sphinx longue de trois kilomètres se trouve la cité de Karnak, véritable complexe religieux où plusieurs milliers de personnes s’activaient en permanence dans ce site perpétuellement en chantier du Moyen Empire jusqu’à la période ptolémaïque – c’est vrai, ça fait un peu trop « terme historique », mais c’est ainsi qu’on appelle cette période de l’histoire. Un « must see », Karnak est magnétique!

Louxor

A peine arrivés au Caire, nous voilà repartis… Nous mettons le réveil à 5h30 du matin, nous bouclons nos valises, nous prenons notre courage à deux mains et nous prenons la direction de l’aéroport pour un vol qui nous mènera à Louxor où nous embarquerons à bord du M/S Royal Lily (on aurait voulu faire exprès, on aura pas pu) pour une croisière de 4 jours sur le Nil, jusqu’à Assouan.

Dans la voiture, Joana nous demande: « Quand est-ce qu’on retourne dans la maison de Bitress? ». Beatrice est la personne qui s’occupait de notre maison au Kenya. Toute la famille explique à Joana qu’on ne retournera pas en Afrique et qu’à présent on s’en va découvrir tout plein de nouveaux endroits géniaux dans le monde… Après une explication qui avait le mérite d’être claire et concise, Joana demande: « Et après, on retourne chez Bitress? ». Là, on se décourage un peu et on se dit que de toute façon le voyage et toutes les surprises qu’il nous réserve aura raison de ces questionnements.

Arrivés à Louxor, nous rencontrons Ihab, notre guide, qui nous propose de l’appeler « Bob » pour simplifier les choses. Nous refusons poliment son invitation, préférant l’appeler par son nom d’origine dont la prononciation ne nous paraît pas si insurmontable. Ihab est immédiatement adopté comme un nouveau membre des pieds sur la terre, et avec lui nous découvrirons les plus beaux sites que comptent l’Egypte et le Nil.

Le faviez-vous? Louxor est le nom donné par les Arabes à la cité antique de Thèbes.

Shukran Ihab!

Sakkara

Sakkara se situe à environ 15 kilomètres au sud du Caire, au centre de la nécropole de Memphis. Cette dernière s’étend sur près de vingt kilomètres sur un plateau situé à l’orée du désert. C’est ici que débute la grande histoire des pyramides, avec la pyramide à degrés, tombeau du roi Djéser. Edifiée aux alentours de 2700 av. J-C par l’architecte Imhotep, cette pyramide est sans doute l’une des plus anciennes constructions en pierre taillée de l’histoire de l’humanité.

Les pyramides de Gizeh

Aussitôt arrivés au Caire, nous n’avons pu résister à l’appel des pyramides de Gizeh. Premières sensations fortes, et première altercation à l’orientale avec le garde qui nous a arrêtés en vociférant à l’entrée du site. Il ne voulait pas croire à l’âge de Lily et prétendait qu’avec sa taille, elle devait sûrement avoir plus de 5 ans. Il cherchait manifestement à nous forcer à payer aussi pour elle alors qu’elle avait droit à une entrée gratuite. La candeur du Kenya nous avait désappris l’agressivité et nous n’étions pas préparés à une telle explosion d’énergie négative! Là, le sang de mère méditerranéenne de Cécile n’a fait qu’un tour: « Vous croyez que je ne connais pas l’âge de ma fille??? », lui a-t-elle dit en lui lancant le regard des mères fières de leur progéniture, à l’orientale… « Nous venons d’arriver et c’est ça l’image que vous nous donnez de l’Egypte et du Caire??? ». Elle espérait en secret que sa réplique suffirait à le contrer, sans quoi notre visite des pyramides aurait tourné au vinaigre.

Le garde ayant fini par se calmer, nous avons enfin pu entrer dans le site. Et là… la seule vision de la première des trois grandes pyramides a suffi pour nous propulser près de quatre mille cinq cents ans en arrière. En premier plan, chameaux et chevaux se partagent la scène, les hommes en djellaba ainsi que les femmes et les enfants égyptiens venus se souvenir… La chance à voulu que nous arrivions en basse saison. Il n’y avait donc quasiment aucun touriste et l’Egypte paraissait ne s’offrir qu’à nous.

Egypte

L'Egypte sur le globeAprès quatre mois et demi passés au Kenya, nous retournons dans l’hémisphère nord et faisons une halte d’une semaine en Egypte. Le temps de découvrir les pyramides de Gizeh, le Sphinx, les pyramides de Sakkara, les temples de Luxor et de Karnak, la vallée des rois, les colosses de Memnon, le temple d’Abou Simbel… Ce sera notre dernière étape africaine avant de rejoindre le Sri Lanka.

Dernier jour à Tiwi

BaobabLe dernier jour, nous avons organisé une grande fête au cours de laquelle les enfants ont pu participer à un atelier de percussions donné par le batteur Eliud Jorjo Menya, peindre un baobab géant sous la direction du peintre John Savala, exposer fièrement leurs oeuvres d’art, chanter en choeur la chanson « What a Wonderful World » et danser jusqu’au coucher du soleil.

Arts and Craft Workshops

Pendant que les uns tapaient des mains et des pieds dans l’atelier de musique, les autres pétrissaient la terre glaise, façonnaient des personnages, mélangeaient les couleurs, peignaient leurs oeuvres d’art, fabriquaient des colliers et réalisaient des masques extraordinaires dans l’atelier « Arts and Craft » animé par Cécile. Le monde imaginaire des enfants de Tiwi s’est pleinement exprimé dans cet atelier où de vrais artistes en herbe se sont révélés!

Music Workshops

Ecoute des sons et du silence, reconnaissance des instruments, expression des émotions ressenties à l’écoute de la musique, chant, danse, ateliers de percussion, exercices d’improvisation… les ateliers de musique ont été un feu d’artifice de notes, de mélodies, de rythmes et de mouvements du corps. Les enfants de Tiwi ont vibré pendant deux semaines au son de Stevie Wonder, Miles Davis, Willy Smith, Yo-Yo Ma, Louis Armstrong, Bobby McFerrin, Vicente Amigo, Astor Piazzola, Maria Callas, Sting, Michael Jackson ou encore Earth, Wind and Fire. Et à la fin de chaque workshop, nous chantions « What a wonderful world » avant de danser tous ensemble. C’était magique!

Tiwi

Notre séjour au Kenya a pris tout son sens avec les ateliers de musique et d’arts créatifs que nous avons donnés pour les orphelins de Tiwi. Les 40 enfants qui ont participé à nos ateliers nous ont profondément touchés par leur gentillesse, leur candeur, leur ouverture et leur émerveillement. Nous avons découvert en eux de réels artistes, des danseurs extraordinaires et des enfants pleins d’humour et de joie de vivre. Nos oreilles résonnent encore de leurs rires, et leurs visages resteront toujours gravés dans nos mémoires et dans nos coeurs.

Farm 215

Merci à Maya et Solongo qui se sont retrouvées au beau milieu de Noordhoeck… plus qu’un hasard, une improbabilité totale! Et merci à Mira sans qui nous n’aurions jamais connu cet endroit merveilleux où nous avons réalisé un de nos rêves: galoper au milieu d’une nature sauvage sud-africaine à couper le souffle. Nous avons vécu 5 jours de retraite et de repos absolu avec au menu nature, nature et encore nature…

Magic Cape Town

Cape Town a été pour nous 5 une véritable destination coup de coeur. ‘This city has it all!’ A la fois citadine et bucolique, c’est une ville ‘patchwork’ où convergent et se mêlent les empreintes laissées successivement par les Portugais, les Français, les Danois, les Hollandais et les Anglais. C’est une ville inspirante, surprenante, haute en  couleurs, où il fait bon s’arrêter et profiter du bon temps…

Clin d’oeil aux Hipsmatic lovers qui vont vibrer…

Afrique du Sud

South AfricaL’Afrique du Sud a été une révélation pour nous tous et une redécouverte pour Cécile qui y avait déjà passé un mois il y a 15 ans. Nous avons passé la première semaine à Cape Town, une ville absolument géniale qui offre énormément d’activités pour les familles avec enfants. Puis nous sommes descendus au sud pour passer une semaine dans la nature tout près de l’océan. Inoubliable !

Meet Rosie

Rosie est la mascotte que Cécile à créée pour l’atelier de « Handmade Puppets » qu’elle anime tous les jeudis à l’école primaire de Diani Beach. Cet atelier accueille une douzaine d’enfants entre 4 et 12 ans. Chaque semaine, ces enfants se retrouvent avec enthousiasme pour laisser s’exprimer leur créativité et donner vie à leurs délirantes marionnettes.

Well done kids!

Lalibela

Après une expérience en voiture désastreuse ou Joana a été malade plusieurs fois et où le teint gris pâle de Maya nous laissait présager une deuxième victime du mal de transport, nous choisissons de nous rendre à Lalibela en avion. Nous séjournerons 3 jours à l’hôtel Mountain View, qui surplombe la plaine et duquel on peut admirer d’incroyables couchers de soleil.

Au programme, visite des fabuleuses églises monolithiques taillées dans la roche (à couper le souffle), ballade au coeur du village et nous laisser nous surprendre par la splendeur du paysage et les rencontres que nous ferons là-bas. Destination 100% émotion, Lalibela restera à jamais gravée dans nos coeurs et dans nos esprits…

Lalibela, dite aussi la Nouvelle Jérusalem, est un des lieux les plus sacrés d’Ethiopie et un centre important de pélerinage pour la population de la région. C’est une cité monastique située à 2 630 mètres d’altitude sur le flanc sud-ouest des monts de l’ancienne province du Lasta. Elle porte le nom du roi qui, au XIIème siècle, y construisit la nouvelle Jérusalem et en fit la capitale du royaume. L’histoire et les légendes sont nombreuses et assez vagues, mais on raconte que ce roi aurait construit au moins la première des treize églises. Un système judicieux de tunnels communiquants et de catacombes, toutes sculptées dans la roche volcanique rouge, ont grandement facilité la construction des églises et servent de couloirs entre les différents édifices.

La légende dit que le dur et laborieux travail de taille de la roche fut accéléré par les anges qui contribuèrent à la construction des églises durant la nuit. Le travail efféctué pendant la journée était récompensé et doublé par les anges durant la nuit et c’est ainsi, dit-on, que la première église put être construite en 20 ans. Les habitants de cette région sont profondément croyants. On dit même que sur les 6000 personnes qui y habitent, 1500 sont des prêtres.

Il se passe quelque chose de surnaturel à Lalibela. On est traversé par une forme d’énergie positive et on est dans un état d’émotion intense. On dit qu’il y a eu et qu’il y a encore des miracles dans cette région…

Axoum

Après 3 jours innoubliables passés à Gheralta, nous nous levons peiniblement à 5:30 du matin pour une longue matinée de route dans les montagnes sinueuses de l’Ethiopie. Cette route doit nous mener en direction d’une ville située près de la frontière nord de l’Ethiopie, Axoum, ville septentrionale dans la province de Tigray. Axoum ou encore Aksoum est l’un des centres religieux de l’Eglise éthiopienne orthodoxe. Elle a été le centre de l’empire aksoumite entre le Ier et le VIe siècle de notre ère. Là-bas nous pourrons voir les obélisques monolithiques les plus impressionants du monde, des stèles géantes, des tombes royales et les ruines du palais de la reine de Sabbah.

Les ruines de la ville ancienne d’Axoum marquent l’emplacement du cœur de l’Éthiopie antique, lorsque le royaume d’Axoum était l’État le plus puissant entre l’Empire romain d’Orient et la Perse. Longtemps après son déclin politique vers le Xe siècle, les empereurs d’Éthiopie venaient encore se faire couronner dans cette ville.

Après une visite guidée très enrichissante du site archéologique, nous sautons dans un tuk tuk et partons déambuler dans les ruelles de la ville à la recherche de quelques clichés pour maman, de café, de robes traditionelles pour les filles et surtout, pour s’imprégner de l’ambiance de ce lieu.

C’est dans cette ville que nous faisons une rencontre très émouvante avec Julia et son fils Rami, qui partagent le même itinéraire de voyage et avec qui nous irons jusqu’à Lalibela. Julia travaille pour une organisation chrétienne en Norvège et vient en aide aux femmes et à la population du Mali, victime de la guerre civile qui ravage actuellement le pays. Son fils, Rami, parle un français avec l’accent anglais, ce qui ravit nos filles, et c’est un petit garçon de 9 ans, joyeux, joueur et plein de gentillesse avec qui Maya, Lily et Joana développent très rapidement un lien très fort. Ce sont nos premiers amis de voyage. Nous les aimons beaucoup et espérons avoir la chance de les retrouver un jour…

Gheralta

Située au nord-est de l’Ethiopie dans la province du Tigray, proche de la ville de Mekelle, Gheralta est connue pour sa magnifique chaîne de montagnes qui abrite d’anciennes église taillées dans la pierre datant du 4ème siècle.

Guidés par Twoldé, un homme de la région passionné par son pays et ses traditions et désireux de nous le faire connaître dans son authenticité, nous empruntons de petits sentiers ombragés et longeons des petits cours d’eau, qui nous mènent aux différents villages où nous rencontrons les habitants et les enfants surtout, pour qui nous sommes une réelle attraction et qui viennent naturellement vers nous.

Chaque localité a sa paroisse qui rythme la vie de ses habitants. Les églises que nous visitons sont tantôt cachées entre les arbres au coeur des villages, tantôt sculptées dans la pierre au sommet des montagnes. Elles étaient ainsi protégées des attaques musulmanes à l’époque. Les Ethiopiens croient que la foi est une chose intime à préserver tel un trésor.

Avant de franchir le seuil des églises, nous retirons systématiquement nos chaussures et nous pénétrons dans ces lieux de prière dans le plus grand respect et le silence. C’est dans la pénombre et la fraîcheur que nos yeux sont captivés par la beauté des fresques, des peintures murales qui ornent les murs et les plafonds sculptés.

La nuit du samedi au dimanche, la prière se fait sentir partout. Le peuple éthiopien est l’un des plus croyants que nous ayons jamais vus, et sa foi est vraiment contagieuse. Les messes ici durent toute la nuit et se terminent dimanche matin à 8h. On entend le prêtre chanter la messe toute la nuit tel un muezzin qui appelle à la prière. C’est indescriptible et c’est beau!

On ne peut rester insensible à la ferveur de ce peuple et on se sent envahi à la fois par le vide et le plein. On est rempli de prière malgré soi et on est en communion avec la vie, l’ici, le maintenant.

Ethiopie

EthiopiaLes pieds sur la terre ont pris le chemin du Nord de l’Ethiopie pour un voyage découverte de 10 jours. Notre carnet de route commence par la région montagnieuse de Gheralta où nous passons 3 jours. Puis nous remontons vers Axoum où nous passons une nuit avant de redescendre vers Lalibela, l’un des sites les plus merveilleux du Nord de l’Ethiopie. Nous n’avions pas idée de ce qu’allait être ce voyage…

Kata Kata

Instant magique… Les femmes de Tiwi dansent le Kata avec Christina Rottland, fondatrice du centre Asante (à gauche sur la video). Le Kata se danse en faisant des mouvements circulaires des hanches et des fesses. C’est une danse festive très populaire dans la région.

Les enfants de Tiwi

Rencontre très émouvante avec les orphelins et les femmes travaillant au centre Asante à Tiwi (http://asante-ev.org/en/). Créé en 2003 par Christina Rottland, ce centre accueille près de 120 orphelins dont les parents sont la plupart du temps décédés du SIDA. Il donne également du travail et de l’espoir à plus de 50 femmes vivant largement au-dessous du seuil de pauvreté et pour qui ce travail est un véritable salut. Le travail qu’a réalisé Christina Rottland est absolument remarquable, et Cécile et moi sommes très heureux de lui apporter notre aide en animant une série d’ateliers de musique et de création artistique dans son centre à partir du mois de novembre.

Jambo Bwana

Jambo, Jambo Bwana (Bonjour Monsieur)
Habari gani (Comment ça va?)
Mzuri sana (Très bien)
Wageni, mwakaribishwa (Etrangers, vous êtes les bienvenus)
Kenya yetu Hakuna Matata (Dans notre Kenya il n’y a pas de problème)

Grosse frayeur

A Diani il y a des Kenyans, des touristes, des expats, et nos cousins les Morgan. Dans la famille Morgan, il y a le papa, Olivier, la maman, Fabienne et puis il y a Lara et Max qui ont respectivement 6 et 4 ans.

A l’occasion de son quatrième anniversaire, Max nous a fait découvrir l’un de ses endroits favoris, le Snake Park! Ames sensibles s’abstenir! Les photos parleront d’elles-mêmes. Première grosse peur de notre voyage… Joana s’est glissée discrètement derrière la cage d’un Cobra Cracheur et a ouvert la porte de la cage pour aller caresser ce serpent dont la morsure ne lui aurait laissé que quelques heures à vivre. Voyant ce qui était entrain de se passer, Olivier a hurlé « Noooooonn Joaaaannnaaa », puis s’est rué sur elle et a refermé la porte de la cage. Ouf, il s’en est fallu de peu! Merci Olivier d’avoir sauvé notre enfant!

Ma maison en carton

L’idée d’une maison en carton nous est apparue comme une évidence en ouvrant un tiroir qui cachait une paire de ciseaux et du scotch… A l’aide de ces deux accessoires, nous avons construit la toute première maison en carton recyclé de Joana qui accueillera bientôt Nilia (appelée aussi parfois Ilia ou Inilia…), sa poupée africaine.

Maya et Lily se réjouissent déjà de voir ce que deviendront les futures boîtes en cartons ramenées des prochaines courses…Peut-être une deuxième maison de poupée ou bien une étagère pour y déposer les trésors recoltés sur la plage?!?

L’ère du recyclage a commencé…

Diani Beach Primary School

Il y a deux ans, notre cousin Olivier Morgan et une poignée d’autres parents d’élèves ont décidé de fonder une école pour permettre aux enfants de Diani Beach de bénéficier d’un enseignement de qualité. Aujourd’hui, l’école accueille plus de 50 enfants âgés de 3 à 10 ans. Pour soutenir cette initiative, nous nous sommes portés volontaires pour y travailler comme enseignants bénévoles à raison de quelques heures par semaine pendant tout le semestre d’automne 2012.

Chants matinaux

SONY DSCDepuis notre arrivée, nous nous réveillons tous les matins au son du balai à main fait de branchages et au son des chants swahilis que « Bitress » fredonne en chassant les fleurs séchées que la nuit a laissées sur le sol de la maison. C’est magique l’Afrique. C’est un endroit où on prend le temps pour chaque chose et ou chaque chose prend du temps. On s’y fait vite!

Kenya

KenyaAprès 6 mois de préparatifs et notre toute première nuit en famille dans un avion, nous posons le pied sur le sol de la première étape de notre périple, le Kenya. Mombasa est notre porte d’entrée vers ce pays et ses habitants. Première file d’attente interminable, premières odeurs de l’Afrique et premières gouttes de sueurs. Il fait chaud. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par la gentillesse, l’accueil chaleureux des Kenyans (même la douanière est aimable et souriante). A l’arrivée des bagages, un monsieur s’approche gentiment de Maya et lui sourit. Il fait mine de la chatouiller. Elle rit. On comprend très vite qu’ici les enfants sont non seulement les bienvenus, mais qu’ils sont aimés. Maya est heureuse, et nous appréhendons de manière positive les débuts de ce premier chapitre africain.

Epuisés, les enfants s’endorment dans la jeep qui nous conduit jusqu’à Diani Beach, lieu de notre résidence au Kenya. Là, Beatrice (prononcez « Bitress ») nous réserve un accueil chaleureux. Cela fait longtemps qu’elle nous attend et qu’elle se réjouit de connaître nos enfants. Puis elle prend Joana endormie dans ses bras et, sans se poser de questions, elle l’emmène dans une chambre assombrie pour qu’elle puisse se reposer. C’est comme ça par ici, on s’entre-aide avec plaisir et c’est une chose naturelle. Hakuna matata!

La première journée se passe tranquillement. Les maillots de bain sont vite sortis et enfilés, nous découvrons avec enchantement les 17 kilomètres de plage de sable fin, blanc et immaculé que compte la côte. La plage est quasiment déserte. Les enfants jouent avec des noix de coco dégotées au bord de l’eau. La nuit tombe vite, nous sommes très fatigués. Tout le monde au dodo. Au loin, nous entendons l’océan qui nous berce et nous nous endormons sans nous en rendre compte.